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Communiqué de presse collectif sur les OGM – Invitation presse 23 février 2012

Communiqué de presse collectif sur les OGM – Invitation presse 23 février 2012

COMMUNIQUE COLLECTIF SUR LES OGM

Syndicat des apiculteurs du Puy de Dôme, Fédération Française des Apiculteurs Professionnels,

Confédération paysanne 63,  Bio 63 (association producteurs consommateurs), Attac 63, Comité 63 sans OGM, GDSA 63, Nature et Progrès Auvergne, UPC 63

INVITATION à la presse jeudi 23 février 2012 à 11 heures

Nous vous invitons à participer à notre conférence de presse organisée dans les locaux de l’UPC 63 -Université Populaire et Citoyenne-située 3 rue Gaultier de Biauzat à Clermont-Ferrand (proche place Delille)

Pour le droit d’exister face aux OGM: nous demandons leur interdiction

Abeilles ou OGM, il faut choisir

De Séville à Clermont-Ferrand

Cette date est en résonance avec une manifestation des apiculteurs et agriculteurs espagnols à Séville prévue ce 23 février contre les cultures de maïs et de coton transgéniques. Différentes manifestations de soutien se dérouleront en France, dont notre conférence, et une délégation française se rendra à Séville.

Mais que font les ministres?

Le contexte actuel en France, alors que l’Europe interdit la commercialisation de tout miel contenant le moindre grain d’OGM MON 810 et que le gouvernement a laissé la distribution de semences de ce maïs se dérouler en toute légalité,  nous oblige à réagir pour interpeller les pouvoirs publics. Du côté Environnement, l’annonce d’un nouveau moratoire en cas de refus de la Commission européenne de suspendre l’autorisation du MON 810, du côté des semenciers et AGPM(l’Association Générale des Producteurs de Maïs), l’annonce d’un référé en annulation de ce nouveau moratoire, et du côté Agriculture, un texte de coexistence inapplicable, sans prise en compte de l’apiculture, de l’agriculture biologique, des filières de qualité (comme l’AOP St Nectaire)et mettant au défi quiconque voulant préserver ses semences hors contamination OGM.

Le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) et l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) reconnaissent qu’il n’existe aucune évaluation sanitaire du MON 810,quelles conclusions faut-il en tirer?

Qui veut semer des OGM?

Nous souhaitons également interpeller les maïsiculteurs auvergnats et le premier semencier européen Limagrain sur leurs intentions pour les uns desemer et pour l’autre de fournir les semences transgéniques. En effet des transgéniculteurs administrateurs à l’Association Générale des Producteurs de Maïs ont annoncé leur intention de se fournir en semences OGM et de semer  dès le mois de mars. Qu’en sera-t-ilen Auvergne, région ayant émis un vœu pour une Auvergne sans OGM?

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L’article 2 de la loi  de 2008 sur les OGM existe, «amendement Chassaigne»

André Chassaigne, député, ne pourra pas être physiquement présent et fera un communiqué. Nous demandons au gouvernement de faire appliquer l’article 2 de la loi sur les OGM de 2008 (art L. 531-2-1 du code de l’environnement) dit «amendement Chassaigne». Cet article définit les grands principes qui régissent l’ensemble du texte de loi: parmi ces principes, l’obligation pour la mise en cultures, la commercialisation et l’utilisation de tout OGM de respecter les structures agrairesexistantes, les écosystèmes locaux et les filières qualifiées «sans OGM».

Prendre des mesures, c’est possible

Nous exigeons l’application de l’article2 de la loi sur les OGM de 2008, déclinaison française de l’article 26 bis de la directive européenne 2001/18.

La mesure d’urgence se référant au règlement européen 1829/2003 fondée sur des arguments de santé et d’environnement est largement justifiée mais risque de ne pas résister au Conseil d’État qui a déjà annulé une mesure semblable en application de lois inacceptables mais toujours en vigueur. Par contre le risque de contamination et d’interdiction de vente du miel contaminé est un argument légitime, proportionné et juridiquement incontestable. En effet, alors que les maïsiculteurs disposent de nombreuses autres variétés de maïs pour poursuivre leur activité si le MON 810 continue à être interdit, les apiculteurs se verraient obligés d’arrêter la leur dans toute zone où cette culture transgénique serait autorisée.

Alors que le gouvernement vient de saisir la Commission européenne pour suspendre l’autorisation des cultures MON 810,nous insistons pour qu’une mesure d’urgence en référence aurisque de contamination du miel soit prise et que l’arrêté correspondant interdise toute circulation de semences OGM et toute culture.

Nous avons plus besoin des abeilles que des OGM

Cette même semaine, à l’ouverture du salon de l’agriculture, les apiculteurs lancent une campagne nationale de communication “ Nous avons plus besoin des abeilles que des OGM”, campagne que nous lancerons aussi à Clermont-Ferrand jeudi. D’autres organisations communiqueront au SIA pour défendre le droit de produire et consommer sans OGM.

Semons la biodiversité

Semons la biodiversité est un collectif d’une vingtaine d’associations nationales œuvrant au sein d’une campagne pour la reconnaissance positive des droits des agriculteurs sur les semences,  www.semonslabiodiversite.com. Nous envisageons de décliner ces enjeux localement pour une approche globale des problèmes agricoles, pour bénéficier de l’expertise particulière de chacun et pour permettre un accès à une information plurielle.

 

Contacts

Jean-Marie Sirvins Syndicat des apiculteurs du Puy de Dôme, vice-président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française 06 89 37 06 12

Yvan Goutteguil et Fédération Française des Apiculteurs Professionnels 0630 56 32 31

Chantal Gascuel 04 73 24 31 15et Sébastien Gardette 06 70 37 89 05 Confédération paysanne63

Dominique Ouvrard 06 70 37 67 13Bio 63

Claude Chambon 0679 11 89 04 Comité 63 sans OGM

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